Le trompettiste franco-suisse Erik Truffaz est incontestablement l’un des musiciens les plus brillants de sa génération. Référence mondiale du jazz, son style est souvent comparé à celui de Miles Davis et sa musique est portée par la fusion et la découverte sonore. Erik Truffaz vient de sortir son 17ème album, Rollin’ qu’il présentera sur la scène du théâtre de Thionville.
Avec ce nouveau projet, Truffaz revisite et ajoute sa touche unique à certaines des plus grandes pièces musicales de l’âge d’or du cinéma, dont «La Casse», «La Strada», «Ascenseur pour l’échafaud». Et Rollin’ tient de la guérilla libératrice : partout où passe le groupe d’Erik Truffaz, il affranchit les morceaux de leur fonction d’origine. Ce ne sont plus des partitions soumises aux images mais des films miniatures
qui débordent l’histoire, des aventures inouïes.
Erik Truffaz (trompette), Marcello Giuliani (basse), Alexis Anérilles (claviers), Matthis Pascaud (guitare), Raphaël Chassin (batterie).
Figure essentielle d’un jazz créatif et inspiré, Émile Parisien a parcouru ce début de siècle comme peu ont su le faire : jeune pousse de Marciac au tournant des années 2000, le saxophoniste alto et soprano s’est appliqué à explorer la tradition et l’histoire tout en les dépassant largement. Une évolution qui doit beaucoup à la curiosité d’Émile Parisien, dont le profil d’étoile montante du jazz s’est peu à peu affiné pour laisser transparaître un artiste plus complexe à l’esprit aiguisé, au-delà d’évidentes apparences.
Une philosophie toute trouvée pour le sextet d’Émile Parisien, baptisé Louise.
Emile Parisien (saxophone), Roberto Negro (piano), Manu Codjia (guitare), Florent Nisse (contrebasse), Gautier Garrigue (batterie), Yoann Loustalot (trompette).
Énergisantes, inclassables et surprenantes : les chansons de ce groupe made in Europe parlent à vos tripes. Le timbre solide de la grosse caisse et la basse profonde du Moog incarnent les battements du cœur de Next.∆pe. Au-dessus, une voix cristalline et magnétique envoûte le public comme le chant d’une sirène version 3.0.
Le son de la guitare et des claviers dessine le corps imaginaire de cet étonnant animal en mouvement, qui change de formes et de contours au fil des morceaux. Vous reconnaitrez sans doute certaines de ces influences plus ou moins présentes telles que David Bowie, Thom Yorke, Son Lux, Björk… Pour n’en citer que quelques-unes…
Veronika Harcsa (voix), Jérôme Klein (claviers), Cédric Raymond (effets), Antoine Pierre (batterie/compositions).
Boutons en tous genres, pédales d’effets, synthétiseurs, machines électroniques, entourent le claviériste Tony Paeleman qui se déploie depuis plusieurs années tant comme pianiste que comme architecte sonore polymorphe aux côtés d’artistes majeurs comme Anne Pacéo ou Vincent Peirani (et récemment nominé aux Victoires du Jazz!).
Son nouveau trio électrique plonge le Rhodes, le synthétiseur et les effets électroniques au cœur du groupe qu’il forme avec Julien Herné (basse électrique) et Stéphane Huchard (batterie), solides références dans leur domaine. Explosion des sons, puissance et même parfois transe caractérisent ce triangle musical qui nourrit son jeu d’une dramaturgie qui sait aussi se faire entendre. Les propositions fusent et s’appuient sur les possibilités infinies que recèle cet alliage entre groove organique, indie jazz et électro.
Choc Jazz Magazine 2021.
Tony Paeleman (claviers), Julien Herné (basse), Stéphane Huchard (batterie).
Le nouveau projet du saxophoniste Victoire du Jazz, partenaire de route d’Anne Pacéo, prend racine dans ses expériences précédentes avec de multiples pianistes (Les Âmes Perdues (2016), Les Mauvais Tempéraments (2019)), avec une dynamique nouvelle trouvée dans les claviers, synthétiseurs, batteries et sons électroniques.
C’est une nouvelle étape dans la quête de Christophe Panzani de la puissance évocatrice de la musique, la recherche de l’émotion juste, pure, au-delà des mots, sans filtre.
Cesser de vouloir comprendre, et juste ressentir une musique qui vous transperce.
Christophe Panzani (saxophone), Enzo Carniel (piano), Tony Paeleman (claviers), Guillaume Flouzat (batterie).